Le talon de fer
Titre origine  The iron heel
Compl. Titre  roman
Auteurs   London, Jack (Auteur)
Postif, Louis (Traducteur)
Jean, Raymond (Auteur)
Trockij, Lev DavydoviÏc (Auteur)
Edition  Phébus : Paris , 2002
Collection   Libretto N°126
Collation   316 p.
Illustration   couv. ill.
Format   19 cm
indice Dewey   803
ISBN   2-85940-876-2
Prix   9,90 EUR
Langue d'édition   français
Langue d'origine   anglais
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La Celle les Bordes 22456 R LONDAdulte / BibliothèqueDisponible
Résumé : Trotski considérait Le Talon de fer (1908) comme le seul roman politique réussi de la littérature. Un roman d’anticipation politique, pour être précis : qui prévoyait une guerre mondiale mettant aux prises l’Allemagne et les États-Unis, une révolution d’Octobre (mais à Chicago)… et l’avènement d’une dictature d’un genre nouveau (disons fasciste)… pour les trois siècles à venir ! C’est le grand roman politique de London. Un genre qui ferait bâiller d’ennui – ou de commisération – si London ne s’y lançait avec le culot qu’on lui connaît. Son pari : imaginer une politique-fiction qui anticipe à peine sur la réalité historique. Le livre paraît en 1908 (l’heure de sa plus grande gloire) et évoque – pour tout à l’heure – une menace de guerre entre les États-Unis et l’Allemagne, alors les deux puissances montantes du capitalisme conquérant… Guerre qui ne sera stoppée (en 1912 !) que par la grève générale des travailleurs des deux pays. La Commune est proclamée à Chicago le 27 octobre 1917 (ah! ce pressentiment des dates!), mais cette révolution d’Octobre devra elle-même céder devant l’avènement d’une moderne dictature… dont il nous est dit qu’elle perdurera pendant trois siècles! Ce chant de révolte soulevé par un âcre pessimisme (c’est sa force) est à la fois un brûlot lancé contre les tiédeurs du socialisme réformiste , un appel au soulèvement armé – et l’anticipation de tous les fascismes, de tous les totalitarismes à venir.Lisant en 1937 ce classique de la pensée insurrectionnelle, Trotski devait faire justice du défaitisme dont on a parfois accusé London (son pessimisme – un mot que conteste au reste Trotski – n’était que lucide: une vertu qui ne se pardonne pas): Dès 1907, London avait prévu le régime fasciste comme le résultat de la défaite de la révolution prolétarienne. Nous ne pouvons que nous incliner devant la puissante intuition de l’artiste révolutionnaire Source : www.arte.tv