Betty
Auteurs   McDaniel, Tiffany (Auteur)
Edition  Éditions Gallmeister , 2020
Collection   Americana
Collation   720 p
Format   21 cm
ISBN   978-2-35178-245-3
Prix   26,40 eur
Langue d'édition   français
Sujets   Litterature
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La Celle les Bordes 001866 R MCDAAdulte / BibliothèqueDisponible
Résumé : 'Ce livre est a' la fois une danse, un chant et un e'clat de lune, mais par-dessus tout, l'histoire qu'il raconte est, et restera a' jamais, celle de la Petite Indienne.' La Petite Indienne, c'est Betty Carpenter, ne'e dans une baignoire, sixie'me de huit enfants. Sa famille vit en marge de la socie'te' car, si sa me're est blanche, son pe're est cherokee. Lorsque les Carpenter s'installent dans la petite ville de Breathed, apre's des anne'es d'errance, le paysage luxuriant de l'Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses fre'res et s'urs, Betty grandit berce'e par la magie imme'moriale des histoires de son pe're. Mais les plus noirs secrets de la famille se de'voilent peu a' peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l'e'criture : elle confie sa douleur a' des pages qu'elle enfouit sous terre au fil des anne'es. Pour qu'un jour, toutes ces histoires n'en forment plus qu'une, qu'elle pourra enfin re've'ler. Betty raconte les myste'res de l'enfance et la perte de l'innocence. A' travers la voix de sa jeune narratrice, Tiffany McDaniel chante le pouvoir re'parateur des mots et donne naissance a' une he'roi'ne universelle
Notes : Rentrée Littéraire 2020
Prix FNAC Roman 2020

Commentaires

« Devenir femme, c'est affronter le couteau. C'est apprendre à supporter le tranchant de la lame et les blessures. Apprendre à saigner. Et malgré les cicatrices, faire en sorte de rester belle et d'avoir les genoux assez solides pour passer la serpillière dans la cuisine tous les samedis. Ou bien on se perd, on bien on se trouve. Ces vérités peuvent s'affronter à l'infini. Et qu'est-ce que l'infini, sinon un serment confus ? Un cercle brisé. Une portion de ciel fuchsia. Si l'on redescend sur terre, l'infini prend la forme d'une succession de collines verdoyantes. Un coin de campagne dans l'Ohio où tous les serpents dans les hautes herbes de la prairie savent comment les anges perdent leurs ailes. » Lorsqu'un roman commence ainsi, lorsque les promesses annoncées se confirment au fil de la lecture, je sais que je tiens entre les mains un roman coup de cœur. Betty rejoint la ronde des héroïnes Gallmeister inoubliables, Turtle ( My absolute darling), Tracy ( Sauvage ), Nel et Eva ( Dans la forêt ). Betty raconte les joies et les terribles secrets d'une mère, transmis à travers la fiction d'une fille. Tiffany McDaniel s'est fortement inspirée de l'histoire de sa mère, Betty, née dans les années 1950 en Ohio, dans les contreforts des Appalaches. C'est histoire d'un passage à l'âge adulte, qui commence non pas avec la naissance de Betty mais de la rencontre de ses parents, un Cherokee et une Blanche. Betty en est la narratrice, comme un voix vieillie par la sagesse, par l'expérience des bénédictions et malédictions du passé, par l'espérance de savoir que de jours meilleurs arriveront. Le résumé ou plutôt les thèmes abordés peuvent faire craindre un pathos lacrymogène racoleur : racisme, handicap, viol, suicide, harcèlement, dépression, violence en tout genre, pauvreté. Et pourtant, jamais ce roman ne bascule dans le sordide vide de sens. Certains passages font mal par la brutalité qu'ils décrivent mais sans jamais tomber dans la pornographie émotionnelle. Plusieurs scènes m'ont bouleversée parce que la douleur exposée y est dite dans le respect de la dignité des personnages. Ce que je retiens de ce roman superbe, c'est sa lumière. Celle du père, en premier lieu. Je crois que je n'ai jamais rencontré en littérature une figure paternelle aussi belle. Landon est un homme qui était fait pour être père. Il est la boussole morale de cette famille de six enfants. C'est lui qui qui réconforte Betty, celle des enfants qui lui ressemblent le plus, sa Petite Indienne, comme il l'a surnomme, qui doit faire face aux insultes racistes, aux moqueries quotidiennes sur son physique et aux rejets violents de ses camarades à l'école. Lorsqu'ils se retrouvent tous les deux dans la nature, cela donne des pages absolument magnifiques de poésie : ces réflexions sur l'histoire du peuple cherokee, sa poésie sur la nature et la cosmogonie qui s'y rattache enchantent la noirceur. Si le roman est celui de l'héritage des abus transmis de génération en génération, il est avant tout le roman d'une résilience. le père guide Betty vers l'écriture pour transcender le quotidien et c'est terriblement émouvant de voir Betty grandir et naître comme écrivaine et poétesse, ses mots lui permettant de transcender les tragédies que sa famille vit, ils ont le pouvoir de briser le cycle. Oui, ce que je retiens c'est définitivement la lumière de cette destinée féminine et familiale déchirante inoubliable. 700 pages d'une intensité incroyable. Kirzy sur Babelio
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Rencontre du bien avec le mal, de l'innocence confrontée aux âmes corrompues ou malveillantes mais aussi à la magie poétique d'un père altruiste et naturaliste. C'est l'histoire de Betty qui avance dans la vie, la tête dans les étoiles, les pieds sur la frontière entre le paradis et l'enfer. Un roman magnifique où les drames côtoient les étoiles et l'amour À lire absolument
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